Hudson Yards, le nouveau quartier hip newyorkais, en marge du Salon de l’auto de New York 2019, le dévoilement de la Mint, première voiture électrique de Genesis.
Dans l’esprit fashion de la Grosse Pomme, un défilé du designer Prabal Gurung précédait le coming-out en grande pompe de cette citadine luxueuse. Coup médiatique réussi pour cette marque dont le VP Manfred Fitzgerald, lançait en mars 2018, vouloir « mettre la culture au coeur de la marque ».
Cette bi-place dont les proportions, selon le journaliste Angus Mackenzie, se comparent à celles d’une Mini-Cooper couplée à une Mazda-Miata, contraste avec la vague des SUV qui ne cesse de déferler sur nos routes. Repensée pour un mode de vie moderne et cosmopolite la Mint, telle la couleur dont elle s’enveloppe, promet un chargement rapide (avec une puissance allant jusqu’à 350kw) et disposerait d’une autonomie de 320km. Avec son allure rétro-futuriste, ce prototype étrange et sympathique se veut le compagnon idéal pour les déplacements urbains.
ÉQUIPE DE RÊVE
Mais le coup de maître de la jeune filière haut de gamme de Hyundai repose sur la création de son équipe de conception, composée d’une brochette d’experts recrutés chez les plus grands noms de l’industrie automobile. À sa tête, le vice-président exécutif Manfred Fitzgerald, ancien directeur de marque et design chez Lamborghini. Pour l’épauler, autre recrue de chez Lamborghini, Luc Donckerwolke promu ingénieur en chef du design pour l’ensemble du groupe Hyundai Motor Group en novembre dernier. Ajoutez à cela Sasha Selipanov, ancien chef du design extérieur chez Bugatti et Sangyup Lee, précédemment au design chez Bentley. Pour enrichir cette équipe de rêve, complétez avec Albert Biermann, ancien ingénieur en chef de la division M chez BMW, maintenant responsable du département de recherche et développement.
Aux dires des journalistes présents lors du lancement, de nombreux détails frisent la bizarrerie : le volant rectangulaire avec écran intégré, l’absence de boutons et bien sûr les portes papillons arrières donnant accès au coffre. Un arrière-train aux allures d’ailes de super héros qui pourrait porter la signature du designer Jeremy Scott. Ceci étant dit, la Mint n’est qu’un prototype qui ne risque pas de parcourir nos routes mais dont s’inspireront les ingénieurs pour leurs futurs modèles. Aux antipodes du pratico-pratique recherché par le consommateur, cet exercice de style vise davantage à exposer la vision de l’entreprise de même qu’à montrer son savoir-faire.